Lexique commercial > Lettre L

  1. « Label » : marque collective attribuée par un organisme public ou privé indépendant garantissant un certain niveau de qualité du produit. En termes juridiques rigoureux, « label » est réservé aux produits agricoles, les produits industriels pouvant recevoir un certificat de qualification.

    « Lancement d’un produit » : ensemble des opérations visant à introduire sur un marché un produit qui n’y était pas encore vendu. Il exige des études préalables et comporte des actions de publicité, de promotion, de relations publiques.

    « Layout » : esquisse plus ou moins fine d’une annonce publicitaire précisant l’assemblage des différents éléments qui composent l’annonce (titre, visuels, texte, signature…) et réalisée de manière à obtenir une vue d’ensemble. L’Artwork est la dernière version du layout utilisé comme document d’exécution. Voir aussi Rough Maquette.

    « Leasing » : montage financier grâce auquel une entreprise prend un équipement en location au lieu de l’acheter et d’en devenir propriétaire.

    « Libre Service (LS) » : organisation d’un point de vente dans laquelle les clients peuvent voir les produits et les prendre en main. Ils les transportent eux-mêmes à une caisse où les produits leur sont débités en une seule fois. Appliqué au commerce de gros, le libre service prend le nom de Cash and Carry.

    « Ligne de produits » : série de perfectionnements successifs d’un même produit ou série de produits issus successivement d’une même technologie. Un producteur a ordinairement intérêt à diversifier sa production mais, à moins de se rendre maître d’entreprises extérieures qui dominent bien d’autres technologies, il ne peut pas le faire dans n’importe quelle direction mais seulement en développant ses « lignes de produits ». Exemple : à partir d’un parfum, on « décline » une eau de toilette, un après-rasage, un shampoing, etc.

    « Linéaire » : mesure de la longueur des étagères d’un magasin de vente exprimée en mètres linéaire par opposition à la mesure de la surface du magasin exprimée en m². La gestion du linéaire tend à son utilisation optimale, c’est-à-dire à obtenir le CA maximum ou le bénéfice maximum, à partir d’un linéaire donné en faisant varier soit la part réservée à chacun des articles, soit l’emplacement où ils sont exposés soit la nature des articles offerts.

    « Lobbying » : terme d’origine anglaise qui regroupe l’ensemble des techniques organisées permettant de faire pression sur un décideur ou un groupe de décideurs économiques ou politiques ou sur une administration. Il est bien souvent utilisé lorsque les intérêts économiques, politiques et / ou sociaux du lobby ne coïncident pas avec l’intérêt général. Le lobbyist (agent du lobby), souvent juriste ou assisté d’avocats, agit alors pour s’informer, informer et, si besoin est, faire pression sur le ou les décideurs concernés. Le consumérisme peut parfois devenir une forme de lobbying.

    « Logistique » : mot emprunté au vocabulaire militaire. Elle a pour tâche d’acheminer les flux de biens aux moindres coûts et délais et, pour cela, de coordonner les transports, la manutention, l’emballage, l’approvisionnement, le stockage, la maintenance. Elle concerne la fabrication et la distribution et utilise la recherche opérationnelle et l’informatique.

    « Logotype » : symbole graphique de la marque.

    « Loteries » : technique d’animation destinée à attirer l’attention sur les offres, à faire réagir les prospects. Dans les loteries, par opposition aux sweepstakes, les gagnants sont désignés par tirage au sort parmi les réponses retournées. Strictement encadrées par le législateur, elles ne sont licites que, entre autres, si elles n’impliquent aucune participation financière de la part du prospect ou du client. Se reporter au Code professionnel du SEVPCD, à la recommandation du BVP et à la législation récente sur les sweepstakes.